Vos journées semblent se dérouler à toute vitesse ? Entre les obligations professionnelles, familiale, les sollicitations sociales… le temps pour vous est peut etre devenu comme un objet rare, précieux que vous ne pouvez pas toujours vous offrir comme vous le souhaiteriez.
Et si cette sensation de ne pas avoir assez de temps pouvait être un mirage ?
Le temps est une matière vivante, modelable, qui commence là où votre attention se pose. Ce n’est pas tant le manque de temps qui vous épuise, mais la façon dont vous le percevez.
Avez-vous remarqué quelque chose d’étonnant ? Le temps semble s’écouler différemment selon ce que nous vivons. Quand on est plongée dans une activité qui nous passionne, les heures filent à toute allure, presque comme par magie. En revanche, dans les moments d’attente ou de frustration, le temps semble s’étirer à l’infini, comme s’il refusait de passer.
Cette expérience n’est pas qu’une impression : le temps est une notion profondément relative, liée à notre perception, à notre attention et à nos émotions. Ce que nous vivons influence la vitesse à laquelle nous percevons le temps qui passe.
Et si cette relativité du temps pouvait être une porte ouverte pour changer notre relation à lui ? Plutôt que de subir la course contre la montre, et d’en ressentir l’oppression, pourquoi ne pas choisir d’habiter pleinement chaque instant, et de redéfinir notre rythme selon ce qui nous nourrit ?
Le temps est une matière vivante, modelable, qui commence là où votre attention se pose. Ce n’est pas tant le manque de temps qui vous épuise, mais la façon dont vous le percevez.
Et si le temps devenait votre allié ?
Changer de regard sur le temps, c’est s’autoriser à décider que vous en êtes la créatrice. Votre agenda est un outil, et vous pourriez peut etre choisir la manière dont vous l’utiliser. Apprendre à ralentir, à respirer, à savourer l’instant, c’est privilégier du temps pour soi.
Lorsque l’on se dit « je n’ai pas le temps », nous posons un sentiment de manque Et si nous pouvions le remplacer par : Je choisis ce qui compte. « Je suis présente à ce que je vis. » « Il y a toujours du temps pour moi. » Ce changement de langage résonne dans votre corps, dans votre énergie, dans votre clarté mentale. C’est une clé pour réintroduire une parenthèse, un souffle, comme une respiration dans des journées compactes.
Et si vous vous accordiez une pause…?
Se poser, même quelques minutes par jour, est un acte conscient, pour soi. C’est dire à la vie : je suis là, je m’écoute, dans toute mon entièreté. Une conscience posée sur « je fais toujours de mon mieux ». C’est s’accorder ce respect de soi, une bulle bienveillante pour écouter ce qui est bon pour soi. C’est adapter son rythme selon ses ressentis et ses besoins profonds.
Les neurosciences montrent que près de la moitié du temps, nous ne sommes pas présents à ce que nous faisons. Une grande partie de notre fatigue vient de là, de cette déconnexion entre l’action et la conscience.
Offrez-vous ce cadeau simple : la présence.
Cette semaine,
Pourriez-vous remplacer « je cours après le temps » par « je choisis mon rythme ».
Offrez-vous un moment, chaque jour, pour respirer en pleine conscience, même cinq minutes.
Poser une intention : Et si je faisais moins, mais mieux ?à mon rythme, en respectant mes possibilités ?
S’offrir du temps et le vivre pleinement. Et si vous commenciez maintenant ?
Bonus : Un exercice de présence : La minute pleine
Pendant une minute, faite une véritable pause. Posez-vous confortablement, Fermez les yeux si cela vous aide. Et simplement…commencez par respirer en conscience.
Inspirez profondément par le nez, sentez l’air entrer, votre ventre se gonfler.
Expirez lentement par la bouche, laissez tout se relâcher.
Faites-le pendant une minute entière. Et vous sentirez les bienfaits immédiats.
À pratiquer une fois par jour dans la semaine.
